Qualité, sécurité, environnement
Trois axes prioritaires
La sécurité environnementale figure parmi les engagements majeurs du syndicat. Le pôle qualité sécurité et environnement est chargé de contrôler et d'adapter les méthodes et les outils de suivi des impacts du site sur l'environnement. L'objectif est de garantir l'amélioration continue des processus, la sécurité, la prévention des risques et la préservation de l'environnement.
La politique qualité
Depuis 2023, une politique qualité a été mise en place pour prendre en compte la l'évolution de la réglementation sur les ISDnD, plus restrictive sur le contenu des déchets qui peuvent y être déposés.
120 points de contrôle
Chaque année, 120 contrôles réglementaires ou de suivi dans le cadre de la politique environnementale sont effectués. Ils concernent les effluents, les mesures de poussières à l’ISDI, de bruit, du biogaz, des odeurs, le Jugnon... Ces analyses sont réalisées régulièrement en interne et par des laboratoires extérieurs indépendants.
La DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) contrôle également régulièrement les installations d'Organom, de façon ponctuelle ou inopinée afin de s'assurer des conformités réglementaires.
Un contrôle des déchets renforcé
Un contrôle est également effectué sur les déchets déposés grâce à des caméras installées sur le site, au poste d'accueil et sur le quai de déchargement. Elles permettent de vérifier en temps réel et a posteriori le contenu des bennes déchargées à l'ISDnD.
Le taux de contrôle de la qualité des déchets est ainsi en progression au fur et à mesure des années. En 2024, sur 4 598 bennes reçues, 29 ont été déclassées.

Le cas spécifique des déchets inertes
Les contrôles systématiques par un agent lors du déchargement des déchets inertes permettent d’identifier rapidement un risque de présence d’amiante-ciment dans les déchargements. L’amiante, interdit depuis 1997, se retrouve de plus en plus dans les déchets de matériau de construction et d'aménagement (plaques ondulées de toiture, conduit de cheminer, jardinières,….).
Une procédure stricte de reconnaissance et d’isolement de ces déchets dangereux est en place.
En 2024, le coût de chargement, transport et traitement de ces déchets dangereux, refacturé aux producteurs s’élève à 72 436 €.
Assurer la sécurité de tous
Des plans de prévention indispensables
Le plan de prévention est un document obligatoire mis en place par le pôle QSE lorsqu’une entreprise vient réaliser des travaux dangereux sur le site. Il concerne les travaux, interventions et les prestations de services.
Cet outil vise à identifier et prévenir, par une coordination générale, les risques liés à l’interférence entre les activités. Il est signé par le responsable de l’entreprise, la responsable qualité et le coordinateur des travaux au sein du syndicat.
En 2024, 41 plans de prévention sécurité-environnement ont été formellement établis et signés, témoignant de l'engagement en matière d’anticipation et de préparation des interventions.
Maîtrise du risque d’explosion
Compte tenu de la présence de méthane sur les sites de La Tienne et de Vaux, une entreprise spécialisée est intervenue pour réévaluer l'analyse du risque lié aux explosions.
En effet, le méthane produit par les installations de stockage, ainsi que le carburant utilisé par les engins et le matériel thermique notamment, peuvent conduire à des explosions s’ils ne sont pas correctement mis en œuvre ou maîtrisé.
Cette démarche a conduit à la mise à jour du Document Relatif à la Protection contre les Explosions (DRPCE), rendu obligatoire par le Code du Travail.
Ce document stratégique permet de recenser les zones à risques et de définir un plan d’actions visant à assurer la sécurité des personnes et la protection des équipements.
Les mesures préconisées portent notamment sur une meilleure identification des zones ATEX (ATmosphère EXplosive), la formation des agents intervenants, l’adéquation des matériels utilisés et la formalisation de procédures opérationnelles adaptées.
Cette démarche a notamment permis de mettre en place du matériel électrique adapté aux risques dans le nouveau réseau hydraulique.