Unité de production énergétique

Face à la hausse programmée de la taxe générale sur les activités polluantes, à la baisse des capacités d'enfouissement à moyen terme, Organom a initié dès 2017 une réflexion autour de la création d'une chaufferie sur le site de la Tienne.

Unité de traitement supplémentaire, elle va permettre de compléter son dispositif de valorisation des déchets ménagers.

Valoriser 95% des déchets ménagers

Aujourd'hui, le procédé de tri mécano-biologique et méthanisation de l'usine Ovade permet la valorisation d'une partie des déchets ménagers (la moitié environ). Les déchets résiduels restant, les refus sortant de l'usine, sont actuellement enfouis dans les casiers de stockage de l'ISDnD, sans être valorisés. Ce mode de traitement, moins vertueux et très taxé, est appelé à disparaître.

Avec l'installation d'une chaufferie, ces déchets aujourd'hui enfouis seront préparés et affinés en Combustible Solide de Récupération (CSR). Ils alimenteront la chaufferie reliée au réseau de chaleur urbain, pour produire l'eau chaude sanitaire, le chauffage et même de l'électricité.

Pour ORGANOM cette chaufferie :

- valorisera une énergie fatale (celle contenue dans les déchets) ;

- s’inscrira dans la transition énergétique et la construction d’un écosystème de mixité énergétique local pour les 20 à 30 ans à venir ;

- appliquera les principes de l’économie circulaire ;

- sera alimentée par les refus de tri d’OVADE qui ont une origine locale et évitera ainsi leur exportation vers des installations de traitement éloignées (impact du transport) ;

- diminuera l’enfouissement et réduire la déforestation nécessaire à la création de nouveaux casiers ;

Une concertation publique

Du 2 octobre au 2 décembre 2023, les riverains ont été invités à participer à la concertation préalable préfigurant la construction d'une chaufferie sur le Pôle de La Tienne. C'est le Code de l'environnement qui fixe le cadre de la concertation préalable. Ce temps d'information et d'échange, situé en amont d'un projet ayant un impact sur l'environnement, permet à tout citoyen de comprendre et de débattre autour de celui-ci. Le citoyen devient ainsi partie prenante de la décision publique.

Une concertation réussie, avec la participation de plus de 500 personnes aux visites, ateliers et rencontres proposées pendant 2 mois.

Courant 2025, les citoyens seront de nouveau sollicités dans le cadre d'une enquête publique réglementaire. A la demande de la Préfète de l'Ain, elle sera placée sous la responsabilité d'une commission d'enquête désignée par le Tribunal administratif. L'enquête publique vise à présenter les impacts et les garanties du projet, à la lumière des études de réalisation. Une information sera diffusée en amont sur les modalités de participation. Le rapport de la commission d'enquête intègrera les avis de la population.